Témoignage ⋅ Valérie
Forum de Lourdes - 10 juillet 2021
Bonjour à tout le monde, je m'appelle Valérie, je viens de Bordeaux, de la région de Bordeaux, et je suis contente d'assister aujourd'hui à ce forum pour vous expliquer en fait mon parcours et donc ma conversion. Voilà, tout simplement, je suis née en Turquie, dans la région de l'est, tout à fait à l'est de la Turquie. Je suis venue en France avec mes 2 parents et ma petite soeur en 1988, donc j'avais trois ans. Donc je suis née là-bas et j'ai donc grandi en France. J'ai rencontré mon mari donc quand j'avais 17 ans et on s'est marié j'avais 22 ans. Et donc, lui directement il a grandi en Turquie, donc il est venu en France quand il avait 23 ans. Donc je vous explique ça parce qu'en fait lui il a un parcours vraiment en Turquie, alors que moi j'ai quand même eu un parcours en France et grandi en France. Donc il y a une différence, c'est qu'en fait même si je ne suis pas dans l'islam, dans la religion musulmane parce qu'on a une particularité de chez-nous à l'est de la Turquie: On dit qu'on s'appelle des alévis, c'est-à-dire que ça vient d'une autre forme de l'islam, on va dire chiime et modérée, et il n'y a pas vraiment de fondement pur et donc on est presque croyants, athées, on ne sait pas trop ce qu'on est et en fait j'ai grandi comme ça. Alors que mon mari lui est né à Istanbul et il a grandi dans une culture on va dire plus présente et musulmane. Donc en fait, il est venu en France, on s'est marié du coup en France, et du coup on a fait un parcours ensemble professionnel, on est dans le bâtiment tous les deux. Et en fait j'ai acheté une sandwicherie en 2009, une restauration rapide autour de l'Argonne. Si je vous explique ça aussi c'est parce que ça va être un élément déclencheur, ma restauration. Et en fait, donc j'ai travaillé avec lui dans le bâtiment, on a dégagé un peu de chiffre d'affaires, j'ai voulu avoir un petit restaurant à moi. J'ai travaillé dans ce restaurant jusqu'en 2012, en 2011 je suis tombée enceinte, en 2012 j'ai accouché et pendant mon accouchement et pendant la grossesse, du coup comme j'étais moins présente dans ma sandwicherie, mes ouvriers ont fait quelques bêtises et je perdais petit à petit tous les mois un peu de chiffre et je commençais à m'engouffrer un peu dans des dettes. Et je me suis demandé si j'allais continuer et c'est qu'en 2013 je rencontre une personne qui va comment dire, être là au bon moment peut-être pour me faire donner l'envie de repartir dans le bâtiment et là commencent en fait mes problèmes encore plus graves: commence alors une manière d'escroquerie, un montage de toutes pièces de dossiers avec des architectes, des constructions, des pads où on pourrait travailler, prétendre à travailler, et donc c'était peut-être l'idée à laquelle je me suis faite pour m'en sortir de la sandwicherie. Et en fait le peu qui me restait, j'ai commencé à tout perdre. Et arrivé donc l'été 2014, ça faisait plus de 4-5 mois que je n'arrivais plus déjà à payer mes loyers, j'avais presque plus d'argent même pour acheter du pain, et cette personne m'avait escroqué et donc je ne l'avais plus revu et c'était terminé, il avait pris tout ce qui me restait et donc le seul moyen pour moi c'est d'avoir ma petite voiture et de quand même continuer à travailler et elle est tombée en panne cette voiture, cette voiture est tombée en panne, c'était une petite Twingo. Et donc je connaissais à peu près la famille Ephrem et donc un peu les personnes de Bordeaux et je savais qu'Ephrem pouvait me louer une voiture même si je n'avais pas beaucoup les moyens, mais comme il avait confiance en moi parce que j'avais embauché une personne qui était venue de Syrie pendant la guerre, et donc il avait eu une amitié pour moi parce que j'avais fait ce geste de prendre quelqu'un pour le former et donc travailler pour qu'il gagne sa vie. Et donc j'ai pensé à Ephrem parce que je me suis dit, vu que je n'ai plus de moyens, je ne pourrais pas louer une voiture d'une manière classique, il pourra me faire confiance pour que je rebondisse et par la location d'une voiture mon mari pourrait encore aller travailler. Et donc cette panne est tombée à pic, mais pendant ces périodes là c'était très, très grave: On n'avait presque plus les moyens, mais ma soeur allait m'aider, ma mère, on faisait comme on pouvait. Et le Seigneur m'a guidé dans une; maintenant avec du recul je me dis ça parce que avant d'aller voir Ephrem, juste quelques semaines avant, je me suis mise par terre et j'avais tellement pleuré que je me suis mise par terre dans ma chambre, c'est avec du recul que je m'en suis souvenue et je me suis mise par terre et moi qui ne croyais pas forcément en Dieu, qui n'avait pas cette croyance et aucune d'une manière dans l'espérance à m'y tenir ou à espérer quelque chose, je suis mise par terre et j'ai demandé à Dieu si Dieu existait. Je Lui ai demandé: "Si tu existes, est-ce que tu peux m'aider ou Tu peux me montrer quelque chose, parce que en fait j'ai tellement plus rien qu'en fait j'aimerais avoir quelque chose au-delà de ce que je pourrais avoir sur terre ou matériellement, une aide ? Et comme je voyais que je n'avais aucune aide, j'ai fait ça, j'ai crié et j'ai pleuré et après je me suis ressaisie, et après le temps a passé et trois semaines après je suis allée chez Ephrem. C'est-à-dire que mon mari et moi, souvent on ne fait pas les mêmes rendez-vous ensemble, soit lui il a un décalage, moi aussi donc la vie a fait que ce jour-là, il était avec moi, on est parti ensemble et on est parti pour donc louer cette voiture, pour essayer de rebondir. Mais bien sûr, on ne parle pas forcément à tout le monde de nos problèmes. Donc en fait, à part ma famille, personne ne peut savoir qu'on a ce genre de problème. Et donc arrivé chez Ephrem, on espère, on a croisé les doigts qu'Ephrem nous prête une voiture. Et donc arrivé, Ephrem est une personne, c'est quand même quelqu'un qui peut avoir des heures assez complètes, et ce jour-là, il était assez complet. Et il m'a dit bonjour, il m'a dit: Qu'est-ce qu'il y a Valérie, qu'est-ce que je peux faire pour toi ? J'ai dit: Moi j'aimerais bien louer une voiture. Donc il m'a dit: D'accord, attends j'ai deux trois rendez-vous avant toi, je finis 2, 3 réparations et tu m'attends, je vais faire quelque chose pour toi, on va voir. Alors j'ai dit à mon mari: Bon, déjà, c'est pas mal, il nous accueille et il va peut-être m'aider en fait. Et donc je suis avec mon mari et Ephrem il repasse; parce qu'il faut savoir que c'est un bureau, à l'entrée, il y a un grand, c'est une entrée avec une entrée assez grande avec quelques voitures avec un grand parking quand même, et donc son bureau est à l'entrée et mon mari et moi, on est devant l'entrée, on est là, on attend qu'il termine. On le dérange pas trop mais parfois il rentre, il fait des va-et-vient et au moment des va-et-vient, il me demande: Mais c'est sûr que ça va Valérie ? Eh bien, je lui dit: Oui, ça va comme d'hab. Et donc je lui dis: Oui, oui, ça va. Et quand il rentre dans le bureau, j'ai dit à mon mari: Mais comment il sait que ça va pas ? Il m'a demandé ça et moi je lui dis que ça va alors que ça va pas. Comment il peut savoir ça ? Mon mari, il hausse des épaules, il me dit: Mais je sais pas, il te dit ça comme ça. Bien je dis non. Et pourquoi il insiste alors qu'il nous a vu ? Et il repasse et moi je lui dis, il repasse et il me dit: T'es sûr que ça va ? Et là j'ai dit: Non, non c'est trop bizarre. Et je lui dis: Mais Ephrem, pourquoi tu me demandes ça ? Alors qu'il est en train de faire du travail, c'est-à-dire qu'il a même un temps qu'il me consacre et ça me fait quand même, en même temps ça me fait bizarre. Mais je comprends pas comment il peut avoir ce temps à me poser cette question, alors qu'il fait des va et des viens et je le regarde et je lui dis: Mais pourquoi tu me demandes ça ? Et il me dit comme ça, je te demande ça et je lui dis mais si tu me demandes ça c'est que forcément tu t'intéresses à moi donc pourquoi tu me demandes ça ? Et là il m'a dit, Valérie il m'a dit: Tu peux pas aller, si tu n'as pas Dieu dans ta vie, tu galèreras toute ta vie. Et là je l'ai regardé, j'ai dit: Ah ? Et là, c'était un silence radio, je l'ai répété en turc parce que mon mari quand même il parle, il essaye de parler français mais il ne peut pas tout comprendre, les mots, les adjectifs qui vont avec et je lui explique, je lui dis: Il me dit ça. Et là c'était comme une gifle: C'est comme si en fait plus rien autour de moi ne m'intéressait et cette phrase c'est comme si elle m'avait giflé en fait. Cette phrase, elle m'a donné du sens, au sens dans lequel ma vie était: Là j'ai compris quelque chose que je n'avais jamais compris. Et cette phrase m'a remis tout en question et je lui ai dit: Mais, et j'étais bouche bée en fait, je disais plus rien et j'ai dit: Ah oui. Et je lui ai dit: Mais comment comment tu peux me dire ça ? Mais il m'a dit: C'est évident. C'est évident, si tu n'as pas Dieu, tu le regrettras toute ta vie. Et là il avait terminé en plus ses 2 personnes donc il les avait renvoyées devant nous, il a dit suivez-moi, on est parti, on l'a suivi dans le garage. Et là c'est commencé des questions à lui dire: Mais comment tu pourrais dire ça, pourquoi tu nous dis ça ? Il a dit en fait tout simplement: "C'est Dieu en fait, c'est par Dieu, c'est par l'intermédiaire de Dieu que tu auras ta vraie aide, c'est Dieu qui va t'aider et si il n'y a pas Dieu chez vous, vous ne pourrez pas comprendre la vie, comment vous êtes, comment vous pouvez interpréter des choses et c'est là qu'il nous a donné l'évangile et c'est pour ça que je suis contente que ce jour-là mon mari et moi on était ensemble parce que mon mari c'est quelque part l'élément déclencheur aussi de notre conversion, et il a donné l'évangile en turc à mon mari et mon mari il l'a bien pris. Et il a dit: "Figure toi Ephrem je suis content que tu me donnes ça parce que ça fait longtemps que chez nous on ne parle pas de Dieu, qu'on n'a pas de cette approche et peut-être ça peut nous faire du bien." Et il a dit: "C'est sûr, c'est une évidence." Et Ephrem avait raconté une histoire qui avait touché mon mari, qui lui avait dit: Cet évangile en turc que j'ai dans les mains, sache que c'est quelque part, c'est fait pour toi; parce que en fait j'étais en Syrie figure toi en 2013 et c'était le début de la guerre, c'était très dangereux pour moi de ramener; donc il avait ramené une quantité d'évangiles, je ne sais pas une douzaine ou une dizaine, et c'était dans ces évangiles qui en faisaient partie, il avait eu cette bonne idée de la prendre en turc. Et donc c'était très rare pour lui d'aller déjà en Syrie à cette période et sûrement pas de revenir avec une petite valise remplie d'évangiles parce que ça pouvait être dangereux pour lui. Donc ça avait touché mon mari quelque part parce que c'était comme un appel, peut-être aussi il s'est senti à ce moment là touché de ce geste et il lui a dit: "T'inquiète pas Ephrem, je vais commencer à la lire." Ephrem a été rassuré dans la mesure où l'évangile parle de lui-même. Donc en lisant l'évangile simplement ses paroles, les paroles de Dieu, à moins qu'on ait un cœur vraiment de pierre mais on n'avait pas un cœur de pierre quand même, on était déjà touché dans notre vie; déjà on ne pouvait pas être plus bas, donc les paroles nous ont fait du bien. Et dans cette parole qui nous ont touché, c'est comme si des paroles; on peut vivre ces paroles parce que l'évangile en lui-même est quelque part est vivante. Donc en fait chaque point, chaque parabole, on peut s'identifier et on peut comprendre dans la misère où on était et en fait on vit plus dans cette naïveté, et à la limite je suis contente même que je me suis fait avoir. Je me suis fait contente de plus avoir eu à trouver de l'argent pour m'acheter de la nourriture, que ma voiture se tombée en panne parce que pour moi en fait maintenant ce n'est pas un sens. Le vrai miracle de ma vie, c'est d'avoir rencontré Dieu. La conversion a commencé d'abord par mon mari qui était contrairement à moi, issu d'une culture plus musulmane et plus concentrée parce que lui il a grandi dans une école laïque mais quand même avec un esprit musulman. Autour de lui, l'islam était prédominante donc il avait des défauts, il n'avait pas de grandes qualités sur certains points, notamment il pouvait être agressif, il pouvait avoir des moments où il n'était pas lui-même parce qu'en fait il reproduisait d'une manière ou d'une autre sa culture qu'il a vu et il trouvait ça normal. Mais quand il a commencé à lire l'évangile et moi je préférais qu'il la lise d'abord lui parce que c'était en turc, et c'est quand moi je faisais la vaisselle ou quand je faisais du ménage, lui il lisait, il était assis. Et quand il lisait l'évangile, il n'arrêtait pas d'être émerveillé, il disait tout le temps « Oh, wow! » et il chantonnait et il était joyeux et je lui disais « Mais qu'est-ce que tu as lu ? et il me retraduisait et donc à chaque fois qu'il retraduisait, je voyais en lui eh bien tout simplement une espèce d'amour et d'appartenance à quelque chose que en fait qui lui échappait et revenait en fait à se recentrer sur quelque chose qui pouvait lui ressembler. Et en fait en lisant les paroles de l'évangile, il l'a lu deux fois mon mari l'évangile, par exemple; donc en fait il se remontait le moral et il comprenait le monde. Et en fait Et en fait maintenant pour moi le christianisme c'est ça en fait, c'est l'amour, le pardon, la fraternité. Et en fait on comprend que cette religion pour nous nous a sauvés et pour nous c'est ça le grand miracle en fait. Et le miracle de tous les êtres sur cette terre en fait, c'est de se réapproprier Dieu. Mais malheureusement dans toutes les religions on n'a pas ce Dieu là et c'est pour moi les lois universelles, c'est les lois que tout le monde pourrait simplement se réapproprier parce que du coup la vie devient simple comme un grand S. Et tout devient logique et on comprend même ceux qui n'ont pas cette logique, on peut même les pardonner parce qu'ils ne savent pas ce qu'ils font, comme disait Jésus. On se remet à la place des autres, on comprend, on comprend que le matériel ou l'argent ça ne fait pas du tout, ça ne fait pas du tout l'homme. C'est pas l'argent qui fait l'homme mais c'est l'homme qui devient au service des uns et des autres et en fait on doit pas être dans ce registre et en fait on a changé totalement notre vie. Et donc, notre histoire d'avant n'a rien à voir avec aujourd'hui: Mon mari a totalement changé dans la mesure où il met au profit son temps avec son enfant, avec moi, il va commencer à faire des réflexions dans l'esprit de Dieu, il va se retenir, il va comprendre, en fait il y a un moment donné une retenue, une philosophie avec Jésus qu'on n'avait pas et en fait on comprend beaucoup mieux la vie. On sait que c'est un chemin qu'on doit prendre pour arriver jusqu'à la vie éternelle avec Jésus. On croit à la résurrection qu'on n'avait pas avant. On était là, on ne savait pas qui on était, on ne savait pas d'où on venait, maintenant grâce à Dieu et la Bible en fait: on sait d'où on vient, on sait qui on est, on sait pourquoi ce Jésus est arrivé et a retransformé la vie de tout le monde. Il a été révolutionnaire dans son époque et en fait avec Sainte Marie et Jésus, toutes nos espérances quand on va faire quelque chose, on espère dans l'Esprit de Dieu et en fait du coup tout va couler de source. Ça va nous aider même pour faire des choix parce qu'en fait on ne décide plus comme ça dans l'aveugle, on décide avec une décision qui sera commune et éviter de faire des péchés surtout. Parce que moi j'ai été baptisée, j'ai rencontré donc Ephrem et après par l'intermédiaire de la lecture de l'évangile, on a commencé à le revoir au garage et on lui a dit: "Ephrem, on est tenté par se reconvertir, on a commencé à lire l'évangile, on a été touché, on ne veut pas perdre de temps. » Et donc Ephrem a dit: "On va commencer." Donc on a commencé faire le catéchisme de 2014 à 2018, donc j'ai fait du catéchisme, j'ai beaucoup étudié et en fait même Jésus qui disait; La foi en fait elle se grandit parce qu'en comprenant l'évangile, on développe en fait une certaine capacité de comprendre en fait toute cette idée que Jésus veut nous amener en fait, que la foi nous sauve, et en fait plus on apprend mieux on est et plus on apprend mieux on est plus on peut aussi le transmettre et donc j'ai fait ça après: j'ai beaucoup transmis autour de moi. Donc j'étais la seule avec mon mari et ma fille et en fait j'ai commencé à convertir après toute ma famille. Et en fait on était deux, voire trois avec ma fille, on s'est retrouvé six plus deux, donc on était huit à se baptiser après. Donc en fait on n'était pas seul. Et quand je faisais mon catéchisme, tout le monde me disait: "Alors Valérie maintenant tu peux aller te faire baptiser." et moi je disais: Non, je ne suis pas pressée, Dieu sait quand je vais me faire baptiser et je disais tout le temps: Quand le moment sera venu je me ferai baptiser, non pas parce que j'étais pas prêtre mais je sais pas pourquoi j'avais dit ça et finalement j'ai bien fait parce que le jour de mon baptême on était six. Alors que si je m'étais précipitée, on aurait été trois et je voulais pas me soustraire parce que moi j'ai fait ce baptême, j'ai été sauvée et je voulais que d'autres qui étaient en train de cheminer soient décalage avec moi, moi mieux ou plus forte qu'eux, je voulais être au même niveau qu'eux et du coup je me suis faite petite pour que les petits aussi grandissent. Et en fait en grandissant on a tous grandi et aujourd'hui ils auraient été là, mais ma famille aujourd'hui n'a pas eu trop de chance, ils vont revenir à Lourdes mais ils sont tous partis à Azcárate, ils avaient loué un mobil-home et donc ils sont partis dans le pays Basque. Et donc leur choix aussi d'aller au pays Basque: c'est de venir dans des endroits où le christianisme est présent. Maintenant on cherche toujours à trouver un peu cette ère de chrétiens parce qu'en fait on n'est plus seul: avant on était seul maintenant on n'est plus seul. Dieu nous a sauvé, on est heureux maintenant. Pourquoi ce forum me fait aussi du bien, me réconforte ? Parce que en tant que chrétien, en tant que catholique ou chrétien il faut aussi donner cette bonne nouvelle parce que c'est en donnant cette opportunité qu'on peut sauver, sauver quelqu'un par du matériel ça n'existe pas; parce que le matériel ça peut filer entre nos mains, on peut le perdre, on peut tout perdre du jour au lendemain, mais Jésus c'est comme des boucles d'oreilles, c'est sur soi, on ne le perd jamais, on l'a toujours sur soi. Et on peut se promener et on est joyeux pour rien du tout, on est joyeux pour rien. Il n'y a plus rien qui m'atteint parce que en fait je suis la fille de Dieu, j'ai mon Père, j'ai retrouvé ma mère. Pour moi mes parents peuvent être pécheurs et c'est pour cela que je dis à mes parents: "Vous aussi vous devez avoir toujours les parents spirituels à laquelle vous pouvez donner votre espérance et aussi la vision de toujours se recentrer, se réorienter, se remettre en question et c'est pour cela que j'ai dit à mes parents: Vous êtes mes parents, merci vous m'avez donné la vie mais mes parents spirituels ils sont plus forts, mieux. Voilà. Et même quand vous n'êtes pas avec moi sur la route, Il est avec moi sur la route. Donc voilà.
Les témoinsTémoignages
À chaque forum, des anciens musulmans viennent témoigner de leur conversion au christianisme.