Monseigneur Dominique REY

Monseigneur Dominique REY ⋅ L'accueil des convertis dans l'Eglise

Forum des 14-15 novembre 2015 - TOULON

Monseigneur Dominique REY est évêque depuis l'année 2000, nommé dans le diocèse de Fréjus-Toulon. Membre de la communauté de l'Emmanuel, il est ordonné prêtre le 23 juin 1984 pour le diocèse de Paris. Son ministère sacerdotal est partagé entre le diocèse de Paris et la communauté de l'Emmanuel. Il est en effet successivement aumônier du lycée Stanislas à Paris en 1984, puis vicaire à la paroisse Sainte Marie des Batignolles dans le 17^e arrondissement de Paris en 1985, avant d'être nommé de 1986 à 1988 supérieur des chapelains de Paray le Monial, lieu d'importantes sessions organisées par la communauté, puis de devenir prêtre accompagnateur des séminaristes et des prêtres de l'Emmanuel de 1988 à 1995. Il a ensuite un nouveau ministère paroissial à Paris, comme curé de la paroisse de la Sainte-Trinité de 1995 à 2000.

Nommé évêque de Fréjus-Toulon le 16 mai 2000, il est consacré le 17 septembre de la même année par le cardinal Lustiger.
En septembre 2005, il co-fonde la société des Missionnaires de la Miséricorde Divine avec l'abbé Fabrice Loiseau.
Au sein de la conférence des évêques de France, il est membre de la commission pour la mission universelle de l'Église.
Il est nommé consulteur du Conseil pontifical pour les laïcs le 6 février 2014 par le pape François.

Toutes ses interventions

L’accueil et le cheminement des convertis venus de l’Islam

L’accueil des nouveaux convertis comporte une responsabilité particulièrement importante aujourd’hui, des Chrétiens envers ces néophytes. Souvent isolés, il nous faut assurer leur insertion dans la communauté chrétienne et leur donner les fondements d’une catéchèse solide.

( 00:00 ) Mots d’introduction sur le Forum et son importance.

( 01:20 ) Au point de départ de la conversion, il y a une rencontre personnelle avec le Christ. Mais les nouveaux convertis se retrouvent ensuite souvent rejetés de leur famille et isolés, sans appui.

Les chrétiens ont alors la responsabilité d’assurer une vraie catéchèse de la foi, solide, autour de quelques principes :

( 03:12 ) Nécessité d’une catéchèse qui soit kérygmatique, c’est-à-dire qui parte de l’annonce explicite, directe de Jésus sauveur.

( 04:45 ) La présence de nombreux Musulmans en France aujourd’hui entraîne une responsabilité apostolique pour les Chrétiens.

( 05:55 ) Les Chrétiens ont un devoir d’authentifier par leur vie les mots qu’ils annoncent : « Il faut que le ferment soit vraiment ferment dans la pâte ».

cf. Benoît XVI « Le point central de l’annonce est toujours le même : le kérygme du Christ, mort et ressuscité pour le salut du monde, le kérygme de l’amour absolu de Dieu ».

( 08:41 ) Mais kérygme ne signifie pas prosélytisme parce qu’on s’adresse à la liberté de la personne.

( 09:03 ) Nécessité d’avoir une communauté, des liens entre les personnes parce qu’elles appartiennent à une même famille, celle du Christ :

cf Isaïe, 43, 4 « Parce que tu as du prix à mes yeux, que tu as de la valeur et que je t'aime ».

( 13:00 ) Rationalité du christianisme : ( cf Fides et Ratio, 1998, Jean-Paul II ) Le Christ s’est fait Logos : parole et sagesse. Et quand Il a annoncé la Bonne Nouvelle, il a rassemblé ses apôtres et les a enseignés. Il nous faut donc mobiliser notre intelligence pour approfondir notre foi.

( 17:00 ) Travail d’intériorisation : l’appropriation passe par la raison mais aussi par une intériorisation du message du Christ.

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