Mon histoire et ma conversion : Jean-yves Neriec est le deuxième enfant d’une jeune
musulmane de la région parisienne mariée à 12 ans. Soustrait à
sa mère par son père, il est très vite abandonné par ce dernier
et placé à l’assistance publique. Adopté à trois ans et demi par
une famille chrétienne, il est baptisé à sept ans. Grâce à des
prêtres qui parlaient de Dieu, au retour d’une retraite il reçoit la
grâce de la certitude du Christ et de la vie éternelle qui ne l’a
jamais quittée. C’était un 1° janvier, fête de la Théotokos,
« celle qui enfante des âmes à Dieu. » Comme elle nous
devons enfanter des âmes à Dieu, « Dieu ne nous
demande pas moins que cela. »
(09:00) A 16 ans, il retrouve sa famille algérienne qui lui donne le
Coran. Il est choqué que Jésus (Issa dans le Coran) ne soit ni
crucifié, ni ressuscité et que sa divinité soit complètement niée.
Il est convaincu, par ailleurs, que les appels à la violence ne
peuvent pas venir de Dieu. Au temps de la France de Clovis, la
péninsule arabique était chrétienne. « L’islam a détourné des
milliards d’âmes du Christ, on ne peut pas laisser faire
ça. Il faut dire à chaque musulman que le Christ est aussi
pour lui. »
(11:30) Avec d’autres J.Y Neriec a créé Mission Angélus qui prie
l’Angélus pour la conversion des musulmans. Ils ont établi une
stratégie qui repose sur onze questions. Avec les musulmans, il
convient de toujours partir de Dieu. Il faut viser la simplicité et
laisser parler le musulman.
(20:00) La première question à poser est : quelle est ta relation à
Dieu ? Le musulman va répondre par les cinq piliers de l’islam,
mais il faut insister pour lui faire sentir qu’il n’a pas de vraie
relation à Dieu. Quand je récite le Notre Père, enseigné par
Jésus Christ, je sais tout de suite que je suis son enfant et que
quand je Le prie dans le secret de ma chambre, Il n’est pas à
côté de moi, Il est en moi.
(25:00) Il faut continuer à poser des questions car le musulman
ne se pose pas de question. Dans l’islam, se poser des
questions, c’est commencer à désobéir à Dieu. Il convient de se
préparer à la mission et de faire preuve de fermeté. Une
certaine mollesse n’est pas la vraie charité.
(30:00) La deuxième grande question est : comment tu fais pour
aller au paradis ? Bien qu’en France il y ait une certaine
porosité entre l’islam et le christianisme, la notion de salut n’est
pas évidente pour un musulman puisque l’islam évacue le
Sauveur en la personne de Jésus Christ. Mais le dialogue
sans l’annonce ne suffit pas et la règle d’or, c’est qu’il faut
toujours distinguer le musulman de l’islam. L’islam c’est
l’inimitié à jamais jusqu’à ce que tous se convertissent à
Allah. A force de poser la question le musulman finit par
répondre qu’il ne sait pas et que seul Dieu le sait. Le
chrétien peut alors dire que lui il sait puisque Jésus le
Sauveur a vaincu la mort pour le sauver.
(39:45) Il y a aussi la question sur la violence. Plus on tue au
nom de l’islam et plus on entend dire que l’islam est une religion
de paix. Si Dieu était le Tout Puissant, il n’aurait pas besoin de
la violence pour convertir. Il faut demander à un musulman ce
qu’il pense de la sourate 9, verset 5 dite sourate de l’épée.
(46:45) La question bonus est celle que Jésus a posé à
Pierre : « Pour vous qui suis-Je ? » Qui est Jésus pour toi ? Un musulman va répondre
qu’Il est un prophète. A partir du Coran, il faut lui montrer que
Jésus est au-dessus de tous puisqu’il est né d’une vierge et
qu’il est cité quatorze fois comme le Messie. On peut alors
remettre un Evangile pour que la personne musulmane
connaisse mieux Jésus. Dans le livre on place un signet avec la
prière de Saint François et une adresse mail. Il ne faut pas
redouter de chercher l’efficacité, même si ça peut être
douloureux. Il ne faut pas non plus sous-estimer la foi du
musulman à chercher la vérité ni la puissance de l’Esprit Saint.
L’accomplissement de la mission procure une joie profonde. La
charité ce n’est pas aimer l’autre, c’est laisser l’amour de Dieu
aimer l’autre en nous.